- Implantations
- Récolement
- Métrologie et mesures de précision
Maître d’ouvrage :
Consortium du stade de france
Architectes :
Jules Benarrous, Michel Macary, Aymeric Zublena, Michel Regembal et Claude Costantini
Pendant les trois années de chantier, notre défi est de garantir la qualité de leur fabrication en usine puis leur insertion parfaite dans l’ensemble au moment de la pose sur le chantier.
J-500 : Hiver 1995, la cabinet reçoit un premier appel d’offres : nous sommes missionnés pour faire le relevé de cinquante plots de fondations destinés à recevoir la charpente. Un mois plus tard, le marché a doublé : Altius doit désormais assurer le relevé avant et après coulage de 450 pièces.
J-450 : Nous travaillons activement à la dépollution du site et son assainissement
J-400 : La première phase du chantier démarre. Trois membres de l’équipe sont à pied d’œuvre, chaque jour, sur la friche du stade. Nous gérons l’interface charpente-béton avant de conduire une opération de précision avec le charpentier : la pose des 18 aiguilles qui soutiennent l’auvent et relient la charpente à la base. Emblématique de l’architecture du Stade, ces pylônes retiennent, comme les piquets d’une tente, une masse de béton et de métal de plusieurs de tonnes. Nous préparons sur site toutes les mesures 3D qui permettront de positionner tous les secteurs de la toiture. Des pièces à poser avec une grande précision (5 mm), compte-tenu de la dérive pouvant exister pendant le chantier
J-370 : La coopération internationale bat son plein. Des partenaires en Allemagne et en Pologne fabriquent les pièces dans un process conjoint de fabrication. Les pièces sur lesquelles s’arriment les tirants sont montées et contrôlées par nos soins sur place puis remontées en France.
Nous devons contrôler la verticalité des pylônes d’acier qui pèsent chacun 100 tonnes. La pose du premier restera mémorable pour l’équipe… Par un temps splendide, le charpentier a réalisé l’installation avec nos paramètres de réglage, mais le contrôle de verticalité indique des mesures incohérentes. Nouveau réglage du poteau, nouvel échec. Une nuit (d’insomnie) plus tard, nous nous rendons compte que l’aiguille tourne avec le soleil ! Le métal subit un fort effet de dilation. Ce paramètre imprévu étant maintenant maîtrisé, la pose de chacune des 18 aiguilles sera désormais réalisée au petit jour. Ce défi illustre la créativité quotidienne nécessaire à la construction d’un tel ouvrage.
J- 240 : Nous définissons les côtes de réglage pour la cote de maille pour lui garantir une parfaite verticalité.
Novembre 1997 Jour J : Le Grand Stade, rebaptisé Stade de France, se prépare à vivre sa première ouverture au public ; majestueux, comme en écho à tous les stades du monde, avec ses aguilles dressées dominant la courbure de ses auvents. Nous sommes fiers de la dynamique qui nous a tous motivés à réussir un ouvrage sans précédent.
J + 450 : Premier contrôle de stabilité de la toiture et du béton. Forme olympique.
Maître d’ouvrage :
Consortium du stade de france
Architectes :
Jules Benarrous, Michel Macary, Aymeric Zublena, Michel Regembal et Claude Costantini
6 hectares de toiture
18 secteurs principaux de charpente (90 par 20 mètres)
450 pièces de charpentes contrôlées
18 x 4 haubans
18 mois de présence quotidienne